L’ OUVERNHAT
Pas chasseur et pourtant lecteur du Chasseur Français, j’ai trouvé un article dans ce dernier traitant du bearded collie. Le coup de foudre !
J’en ai acheté un ou plutôt une : CAMPANULE .
Le destin a voulu que cette petite chienne s’échappe et se fasse tuer par une voiture. Le lendemain, je revenais de Bergerac avec une autre chienne, marron celle-là, DOLENE.
Campanule ne sera jamais oubliée. Mais je venais de contracter le virus du Bearded.
Puis un mâle, DUBLIN, est venu compléter la famille.
Mais pas question de faire une portée, Dolène et Dublin avait de la consanguinité. Alors est arrivée A’ JEZABEL.
Il nous a bien fallu prendre un affixe; L’ OUVERNHAT nous semblait bien.
(c’est tout simplement L’ AUVERGNAT en occitan)
Puis d’autres ont partagé notre vie.
Un Auvergnat qui élève des chiens écossais … ?
Nous avons commencé comme tout le monde, à faire des expositions de beauté, puis la passion du bearded m’a poussé à le voir au travail. Nous sommes donc partis faire l’école du Merle, à Salon de Provence, école de bergers, puis en estive, dans les Alpes de Haute Provence. A l’age où beaucoup prépare leur retraite, nous avons passé un B.E.P.A.de berger transhumant, d’éleveur de moutons.
Sans mes bearded, je ne l’aurais jamais fait.
Sans HARVEY, je n’aurais pu supporter la solitude de l’estive.
Depuis, Dolène a rejoint Campanule ainsi que Jezabel, Flamme, Dourga, Harvey, Dublin et Nout. C’est la vie.
Mais il y a la relève et la vie continue. Si le souvenir des disparus est toujours présent, la joie et le bonheur que me procurent les nouveaux venus sont immenses.
Alors comment s’arrêter ?